Cette décision signifie que l’équipe Alpine de Renault devra acheter des moteurs à un autre constructeur, qui devrait être Mercedes, à partir de 2026.
L’usine de moteurs de F1 de Renault, située à Viry-Châtillon, à Paris, sera désormais consacrée au développement des technologies de moteurs électriques et de batteries, ainsi qu’aux autres activités de l’entreprise dans le domaine du sport automobile.
Cette décision met fin à près de 50 ans d’histoire après la décision pionnière de Renault d’entrer en F1 en 1977 avec le premier moteur turbocompressé de la discipline.
Depuis lors, Renault n’a cessé de fabriquer des moteurs de F1, à l’exception des années 1987-1988 et d’une interruption partielle de 1998 à 2000.
L’entreprise est l’une des plus performantes en F1. Elle a remporté, en tant que fournisseur de moteurs, un total de 10 titres de constructeurs et 9 titres de pilotes, avec Michael Schumacher, Alain Prost, Sébastian Vettel, Nigel Mansell, Damon Hill et Jacques Villeneuve, ainsi que les équipes Williams, Benetton et Red Bull.
La décision de mettre fin au programme de moteurs de F1 intervient après une décennie de succès limités pour Renault/Alpine en F1 depuis l’avènement des groupes motopropulseurs hybrides en 2014, et le déclin compétitif de l’équipe de l’entreprise ces dernières années.
