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Valentino Balboni

Lamborghini Legend

DÉCOUVREZ L’HISTOIRE CAPTIVANTE EN PDF

Né en 1949 à Casumaro en Italie, Valentino Balboni a commencé sa carrière au sein de Lamborghini à l’âge de 19 ans, en tant qu’apprenti mécanicien. Comme il le dit lui-même, étant au bon moment et au bon endroit, Ferruccio Lamborghini, himself lui a demandé de tester la Miuran qui venait de sortir de l’usine. Sous la supervision de Bob Wallace, il a été formé pour devenir pilote d’essai usine, mais il a aussi amélioré ses connaissances mécaniques, pour pouvoir mener à bien sa nouvelle mission. Au fil du temps, Balboni a fait ses preuves au sein de l’entreprise italienne, pour devenir par la suite pilote d’essai en chef. Il est dit que c’est l’homme qui a conduit le plus grand nombre de Lamborghini au monde,
concrètement, avant de prendre sa retraite, il a conduit toutes les supercars qui sont sorties de l’usine de Sant’Agata Bolognese. Cet homme, dont le nom est à tout jamais lié à Lamborghini a même eu droit à une édition limitée de la Gallardo portant son nom. Nous avons rencontré ce passionné, qui a accepté humblement de partager avec nous son parcours et sa carrière au sein d’une des marques automobiles les plus prestigieuses.

 

D’où vous est venue cette passion pour l’automobile?

Je dois dire que quand j’étais encore enfant, je voulais toujours jouer avec des voitures ou tout ce qui est mécanique en général. J’ai toujours été attiré par les mécanismes. J’adorais passer tout mon temps avec les agriculteurs sur leurs tracteurs. J’étais fasciné par la combinaison des vibrations, des odeurs, du bruit du moteur, mais aussi par le sentiment de puissance que je ressentais à ce moment-là. Avec le temps, tous ces paramètres sont devenus très importants pour moi. C’est un peu ce rêve d’enfant qui m’a permis d’exercer mon métier jour après jour, avec cette passion qui n’a cessé de grandir.

Quelle a été la première voiture que vous avez conduite?

En 1968, j’ai eu ma première voiture. C’était une Fiat 500, de couleur beige sable. Je travaillais jusqu’à très tard le soir pour la modifier et améliorer ses performances. J’ai également modifié les suspensions, augmenté la puissance du moteur et opté pour un échappement sport. Grâce à toutes ces modifications, j’ai pu battre tous mes amis à la course.

Vous avez commencé chez Lamborghini en tant qu’apprenti mécanicien, Comment ont été ces débuts ?

Il faut savoir que l’apprenti mécanicien est à la fois l’assistant et le serviteur des mécaniciens confirmés. Nous devions nous occuper de leurs outils, pour qu’ils soient toujours prêts et propres. Ce sont eux qui nous ont tout appris, de l’entretien jusqu’à la réparation des voitures. Cela faisait partie de notre apprentissage et je leur suis reconnaissant pour tout ce qu’ils m’ont enseigné.

Parlez-nous de vos débuts en tant que pilote d’essai Lamborghini

J’ai été entraîné par le pilote d’essai en chef Robert Bob Wallace pendant très longtemps, avant de devenir officiellement pilote d’essai qualifié. En même temps, je voulais continuer à améliorer mes compétences en tant que mécanicien. Vous savez,  un pilote d’essai doit être un bon mécanicien, puisqu’il doit connaître toutes les composantes de la voiture et la fonction de chacune d’entre elles. Je testais les voitures de production et en même temps, je les ajustais avant la livraison aux chanceux propriétaires.

Pouvez-vous nous décrire une journée type d’un pilote d’essai de supercar ?

Le pilote d’essai récupère la voiture dès qu’elle sort de la chaîne de montage et effectue les premiers ajustements, tels que l’alignement des roues, le contrôle des niveaux de lubrifiant et de liquide de refroidissement, les freins, mais aussi l’embrayage. C’est un passage obligatoire pour toutes les voitures avant de faire leurs premiers tours de roue. Il faut être très attentif et minutieux, pour notifier les dysfonctionnements et suggérer les changements à effectuer.

Quelle a été la première voiture que vous avez testée pour Lamborghini ?

L’une des dernières Miura SV produites a été mon premier essai routier en tant que pilote officiel Lamborghini. Je m’en  souviens parfaitement. Cela s’est passé le 5 septembre 1973, à 10h15 exactement. C’était un beau matin ensoleillé quand le gardien de sécurité a appuyé sur le bouton pour ouvrir la porte. Des moments pareils, on s’en souvient toute sa vie.

Vous êtes devenu le chief test-driver de Lamborghini. Qu’est-ce que cela a impliqué pour vous ?

J’ai eu la chance d’être au bon endroit au bon moment. La compagnie grandissait jour après jour et avec beaucoup de dévouement et de passion, j’ai réalisé ce que je voulais, grâce à tous ceux qui m’ont tout appris à mes débuts et m’ont donné l’occasion de réaliser tout ce que j’ai fait au sein de la marque Lamborghni.

Il est rapporté que vous avez conduit 80% de toutes les Lamborghini jamais construites. Quels modèles vous ont procuré le plus de sensations ?

Ce qui est sûr, c’est que j’ai conduit beaucoup de Lamborghini, tous les modèles qui sont sortis de l’usine pendant de nombreuses années; Je ne pense pas que ce soit possible d’avoir un « pourcentage » exact, mais c’est vrai que cela fait toujours plaisir d’entendre des chiffres pareils! Mais du point de vue émotionnel, la Miura a été mon premier test routier et comme on dit, il est impossible d’oublier le premier amour, la première émotion.

Pour vous, quel modèle représente le plus les valeurs de Lamborghini ?

Le Miura a, indéniablement, écrit une page dans l’histoire de la voiture de sport. C’est grâce à la Miura que Ferruccio Lamborghini est devenu extrêmement populaire et respecté dans le monde. Et puis il ne faut pas oublier la Countach, qui est arrivée avec son style révolutionnaire et des performances décoiffantes. Elle a apporté de nouvelles idées incroyables, à l’image de la transmission à l’intérieur du poste de pilotage entre les sièges et l’arbre de transmission qui traverse le carter d’huile moteur. Encore aujourd’hui, c’est une icône et une vraie voiture de collection. Un autre modèle qui a marqué la tendance a été le Diablo, qui a présenté pour la première fois la traction Visco sur une voiture de sport. Si vous voulez, chaque modèle Lamborghini représente à sa façon les valeurs de la marque, mais adaptées à l’époque où il a été lancé.

Que pensez-vous de l’Urus? Avez-vous eu l’occasion de le conduire ?

Urus est le dernier modèle à représenter les performances technologiques et l’exclusivité qui maintiennent en vie et perpétuent la philosophie Lamborghini. Le seul regret que j’ai, c’est que je ne faisais plus partie de l’équipe de développement au moment du lancement du projet.

En 2009, Lamborghini a lancé la « Valentino Balboni Edition ». Qu’est ce que cela a signifié pour vous ? Vous avez pu en avoir une ?

La Gallardo LP550 / 2 VB Limited Edition était une autre récompense inattendue et je suis très fier de cela. Après de nombreuses années chez Automobili Lamborghini, la marque a décidé d’honorer ses racines et de faire de nouveau appel à la traction arrière sur une Gallardo moderne, avec un minimum de commandes électroniques, pour un pur style de conduite à l’ancienne. Malheureusement, je n’en ai pas une dans ma collection, mais je serais ravi d’en prendre le volant, si c’est possible.

Quelle est la voiture de vos rêves ?

Pour moi, chaque voiture est une voiture de rêve, surtout quand il s’agit de Lamborghini. Chacune a son propre caractère, ses réactions, son tempérament et sa personnalité. J’ai beaucoup de respect et de considération pour tous les modèles de la marque. Je peux même dire que les aime tous, sans exception.

Êtes-vous un collectionneur de voitures?

Je suis un collectionneur de voitures, dans mon esprit et dans mon cœur. Les voitures de sport ont rendu ma vie tellement agréable et  pleine d’émotions, toujours.

Quelle voiture conduisez-vous au quotidien ?

Après une longue journée de tests sur les routes et les pistes d’essai, les discussions avec les ingénieurs, quoi de mieux que de conduire une confortable, calme et discrète mais puissante Audi A5 ?

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