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Salim Bekkari

DÉCOUVREZ L’HISTOIRE CAPTIVANTE EN PDF

Succession assurée Fier d’être le fils de feu Omar Bekkari, qui possédait l’une des plus grandes collection de voitures anciennes au Maroc, Salim perpétue le legs de son défunt père, avec la même verve et le même enthousiasme. Qui de mieux que lui, pour sauvegarder ce riche patrimoine et le valoriser davantage, qu’un fils qui a attrapé la passion des voitures de collection dès sa plus tendre enfance. Pour Salim, le fait de dénicher des carcasses, de leur redonner vie et de les conduire, en les mettant à l’épreuve dans des événements est un sentiment grisant et unique. Son but est non seulement de les collectionner, mais surtout de faire corps et âme avec chacune d’entre elles, en les utilisant dans des rallyes. Salim Bekkari a déjà tracé sa propre voie en créant Lead Events et en lançant le Domaine Rétro, une façon pour lui d’honorer la mémoire de son père et de partager avec le grand public cette passion, qui le fait vibrer chaque jour.

Dans cet entretien accordé à Gentlemen Drivers Magazine, Salim Bekkari nous raconte ses débuts dans le domaine de la collection des voitures à côté de son défunt père, ses projets et ses ambitions, qui tutoient les cimes.

Votre défunt père était le plus grand collectionneur de voitures au Maroc. À quel âge vous a-t-il transmis sa passion de l’automobile ?

Il s’agit d’une passion qui traverse les générations. Étant né en 1948, mon défunt père nous racontait le bonheur qu’il ressentait au quotidien, lorsqu’il se rendait à pied à l’école, car il pouvait admirer les belles mécaniques des années 60, cherchant à en connaitre tous les détails, puis essayant ensuite d’en étudier les caractéristiques, à tel point qu’il était devenu incollable à ce niveau. Le Maroc, disait-il, regorgeait de voitures de prestige, plus belles les unes que les autres. Plus tard, à la fin des années soixante, permis en poche, il a pu passer de la théorie à la pratique et s’initier vraiment à la conduite automobile. Puis, grâce à son premier salaire, il a fait l’acquisition de sa première voiture, une Citroën C3 de 1923. Dès mon jeune âge, « j’ai baigné dans la soupe « . On m’a raconté qu’à l’âge de 2 ans, je jouais déjà aux devinettes avec mon père, lorsque nous étions en voiture, pour reconnaître le modèle et la marque de la voiture roulant à notre rencontre. Durant mon enfance, il m’arrivait d’être triste lorsque papa se mettait en tenue de travail et démarrait sa Triumph tr6 ou sa Porsche, pour aller effectuer son vol. Il me confiait toujours son heure d’arrivée et je l’attendais impatiemment à la porte de la maison et puis d’un coup, j’entendais à l’autre bout du carrefour le bruit de la voiture ronfler ; mes yeux brillaient, le sourire revenait. Ensuite, il m’offrait une miniature à son arrivée et j’étais heureux de repartir à l’aventure, avec lui. Je me rappelle quand je montais auprès de lui dans sa voiture, j’observais tous ses faits et gestes au volant. Dès que je me retrouvais seul dans la voiture, je mimais tout ce que j’avais appris. C’était un vrai pilote de voitures de course. Il aimait rouler vite, ma mère lui disait « Omar, tu n’es pas dans le cockpit de l’avion, ralentis !  » Lorsque je montais à ses côtés, je ne disais plus rien, je m’attachais au siège et le cours de pilotage commençait, au moment de la mise en marche du moteur et là, un sourire se dessinait aussitôt sur mon visage. A cet instant, dans mon imagination, nous étions partis ensemble pour une épreuve de rallye. Nous étions en totale symbiose. Nous avions une relation fusionnelle. Une grande partie de lui vivra en moi, à jamais. Pour l’anniversaire de mes 12 ans, mon père me fit la surprise de réunir une douzaine de mes camarades de classe et d’aller dans la forêt de Bouskoura avec le bus Chevrolet, pour déguster mon gâteau d’anniversaire. Cela a été un moment inoubliable pour moi. Un moment de partage, de plaisir et de joie…

Quelle a été votre première voiture ?

Une Ford GT40 numéro 036, avec moteur thermique, construite et badgée par Ford Motor Company. À l’âge de 4 ans, mon père m’a offert cette magnifique Ford GT 40 miniaturisée, avec un moteur thermique, j’étais tellement excité que je n’ai pas attendu qu’il me montre comment la prendre en main. Je me suis pris pour un pilote des 24 h du Mans et j’ai directement sauté dedans et appuyé sur le champignon et mon premier tour de roues se termina contre un arbuste. J’étais effrayé, mais pour lui, il fallait reprendre le volant sur place pour éviter de garder cette peur. Par la suite, j’ai appris à la conduire et j’ai pris beaucoup de plaisir à son volant. Nous montions à trois à l’avant avec mes cousins, c’était un moment fort, qui restera ancré dans ma mémoire, à jamais…

Le contact avec l’univers de la voiture de collection a été facile pour vous ?

Et quels modèles ont attiré votre intérêt ? Pour mon père, c’était une way of life, il fallait chiner, redonner une seconde vie et ensuite rouler avec chacune de ses voitures. Je me souviens qu’une fois par semaine, mon père me laissait à chaque fois le privilège de décider quelle voiture nous devions sortir. Dès mon jeune âge, nous partions ensemble à nos pèlerinages respectifs, comme les « Classic cars shows : Retromobile Paris, Hershey en Pennsylvanie aux USA et à Essen Technoclassica en Allemagne. Alors, pour moi, c’était mon Disney Land. On voyait des voitures en parfait état de restauration et des vendeurs de pièces détachées à profusion ! On ne savait plus où donner de la tête. À ce stade, je ne pouvais être que piqué par le virus de l’automobile de collection.

Concernant les modèles qui ont suscité mon intérêt, la voiture de tous les jours de mon père était une Porsche 964 Carrera 4 coupé, de 1989. Cette voiture était juste sublime, performante, mais avec un manque de places énorme, lorsqu’on devait voyager en famille. Je me rappelle encore de l’odeur de cacahuètes brûlées de ces moteurs refroidis par air et la chaleur du moteur entre les 2 sièges arrière. À l’âge de 7 ans, papa m’a initié à la conduite des voitures à embrayage et vitesses. Pour cela, il m’avait offert un Buggy VW très fun, de couleur bleu ciel, datant de 1960. Avec lui, un simple regard suffisait pour exprimer ce qu’il ressentait, il était fier de me le montrer, heureux que je rentre dedans et que je sois séduit. Il m’a donné beaucoup de temps, d’amour et de partage par rapport à sa passion. Je n’avais pas d’autre choix que d’y succomber. Depuis ce jour j’ai développé une fascination pour les moteurs « aircooled  » et leur origine, qui venait de chez VW.

En 2014, j’ai eu l’ambition de faire le rallye du Maroc Classic, avec une Porsche 930 turbo 3.0 L de 1975. Cette voiture était la voiture de tous les jours de mon père. Suite à une casse moteur et turbo, elle a été délaissée au fond d’un garage, durant plusieurs années. Étant totalement fan de ce modèle, mon père me confiait les sensations qu’il ressentait en la conduisant et il me parlait du fameux « coup de pied aux fesses ». C’était une révolution pour l’époque, elle était connue aussi comme faiseuse de veuves « widow maker « . J’ai voulu lui redonner une seconde vie, pour goûter à toutes ces sensations fortes, à mon tour. C’était un réel défi, car il s’agit d’une technologie tirée exclusivement de la compétition et donc, pour refaire ce moteur, il fallait le faire dans les règles de l’art, pour qu’il marche. J’en ai vu de toutes les couleurs avec cette voiture, mais j’ai fini par y arriver et le Maroc Classic 2015 s’est super bien déroulé. Et deux années plus tard, j’ai décroché avec mon épouse, la 1 re place au rallye Vintage Maroc 2017. Sans faire dans la langue de bois, je les aime toutes, ces voitures. Toujours est-il que j’ai un faible pour les sportives, car elles correspondent plus à mon état d’esprit de compétiteur, ainsi qu’à ma personnalité. Mais mon véritable coup de cœur, c’est la Renault 5 turbo de 1982 moteur central arrière. J’en rêvais jour et nuit.

À l’âge de 16 ans, je convoitais une Renault 5 turbo jaune, qui était abandonnée à Casablanca. Une vraie bête de course, sièges baquets, tripmaster, jantes à déports, moteur central arrière turbo. Après plusieurs mois de recherches, mon père et moi avons pu mettre la main sur son propriétaire. C’était un Espagnol, qui habitait à Marrakech. C’était une «Tour de Corse» préparée d’usine, une vraie pièce de musée aujourd’hui. Malheureusement, il n’a pas souhaité la vendre. J’ai vécu ce moment comme une grosse déception et un rêve inachevé.

Comment votre père vous a-t-il impliqué dans sa passion ?

En 1975, sa passion de collectionner a démarré par une petite Citroën C3 de 1923, trouvée dans les Roches noires, à Casablanca. Son plaisir était de chiner les voitures de collection dans tout le Maroc et de les restaurer. Dès mon jeune âge, j’ai été enivré par la passion de l’automobile de collection, communiquée par mon père. Je me souviens encore des odeurs d’huiles, de cuirs, de boiseries, d’essence et surtout, j’étais marqué par le bruit particulier de chaque voiture. Ce qui m’a le plus marqué, c’est que j’ai assisté à la restauration de chacune de nos voitures. C’était à chaque fois comme la naissance d’un nouveau bébé.

À partir de quel âge avez-vous décidé de vous investir complètement dans cette passion ? Et quelles difficultés avez-vous rencontré ?

À l’âge de 17 ans, mon père m’a offert une Alfa Roméo GTV 2000 Bertone de 1972, mais il y avait une seule condition à remplir : je devais restaurer cette voiture de mes propres mains, pour la conduire à mes 18 ans, dès l’obtention de mon permis de conduire.

Papa a mis à ma disposition un mécanicien et un carrossier pour m’aider et j’étais le maître d’œuvre. Je passais tous mes week-ends le nez dans le cambouis, au détriment de mes révisions du baccalauréat au Lycée Lyautey. Vous connaissez déjà la réponse, je ne l’ai pas eu du premier coup. Mon père n’était pas déçu et m’a dit «Si tu loupes ton bac l’année prochaine, une combinaison de travail t’attendra bien eu chaud !». Je vous rassure, j’ai obtenu mon Baccalauréat l’année suivante et je suis parti faire Sup de co à Montpellier. Après ma diplomation, mon père m’a demandé quelle voie professionnelle je voulais suivre. Je lui ai répondu ; «Papa, tu as toujours cette combinaison ?».

Les difficultés il y en a eu tout au long de notre périple. Chaque étape que nous avons franchie nous a réservé son lot de surprises, que nous surmontions tant bien que mal. En plus, du problème de l’exonération de la vignette, la rareté des pièces de rechange…. mais c’est la dégradation de l’état du véhicule après sa restauration (soleil, humidité, sable…) qui enquiquinait le plus mon père : il est dur d’accepter de voir le labeur de plusieurs années attaqué par la corrosion et tout le travail de tôlerie réduit à néant. Effectivement, l’humidité, souvent chargée du sel de l’océan, était l’ennemi numéro un. Afin de combattre ce fléau, il a décidé de tout déplacer à Marrakech. En effet, il avait constaté que les épaves de voitures qu’il récupérait dans la région étaient épargnées par la rouille, du fait du climat sec. Donc, ce sera Marrakech et nulle autre part ailleurs. Le climat y est propice à la conservation des carrosseries de voitures.

C’est d’ailleurs dans la ville ocre que nous avons commencé à œuvrer de concert. Nous formions une équipe de choc père et fils et nous avions professionnalisé notre passion au niveau de la restauration de l’automobile de collection au Maroc.

Quel volet de cette passion vous attire-t-il le plus, la recherche des voitures, des pièces ou la restauration ?

C’est un tout. Le fait de trouver une voiture dans une vieille ferme ou une sortie de grange représente une sensation incroyable. Ensuite, il faut lui donner beaucoup de temps et d’attention : Il faut faire un check-up total de ce qui manque comme accessoires au niveau de la carrosserie, du volet intérieur et mécanique. Petite anecdote : une fois, Papa a voulu dégripper un moteur de Renault torpédo de 1927, il a utilisé tous les procédés possibles et inimaginables, mais sans aucun succès, le moteur est resté bloqué. Il s’est souvenu d’un procédé dont il avait entendu parler aux États-Unis ; vider une bouteille de Coca dans le moteur pour le dégripper. Verdict ? Ça a marché !!! Le plus difficile, au Maroc, c’est la disponibilité des pièces détachées de voitures anciennes et leurs approvisionnement de l’étranger. Car ce type de voiture doit absolument rester dans son état de conservation d’origine. Restaurer une voiture de collection au Maroc est un réel chantier. C’est à chaque fois un nouveau défi, car chacune des voitures a une histoire, un vécu et cela représente pour nous une nouvelle aventure… Je ne saurais décrire la satisfaction qu’on ressent à la fin d’une restauration, lorsque la voiture fait ses premiers tours de roues. On sent qu’elle reprend vie, petit à petit.

Comment procédez-vous à l’entretien de la collection que votre père vous a léguée ? Continuez- vous à l’enrichir ?

Aujourd’hui, nous continuons de perpétuer le même processus qu’auparavant, c’est à dire que nous faisons un roulement de 3 ou 4 voitures par semaine, pour que chacune puisse rouler et rester opérationnelle sur la durée. Car on le sait tous, une voiture qui ne roule pas se détériore petit à petit, avec le temps. Férus de défis, on essaie aussi d’effectuer 3 ou 4 rallyes par an pour mettre à l’épreuve nos voitures et les fiabiliser. Je fais de mon mieux pour perpétuer les traditions et les valeurs qui m’ont été communiquées par mon père.

Comment avez-vous eu l’idée du Domaine du Rétro et dans quel objectif l’avez-vous ouvert ?

L’idée est venue de plusieurs de nos amis qui étaient de passage au domaine et qui nous disaient que c’est un endroit exclusif chargé d’histoire et qu’il méritait d’être connu. C’est ainsi que mon frère Younes et moi avons décidé d’ouvrir les portes du domaine, pour partager notre passion et notre vécu avec tous les passionnés de voitures et surtout pour mettre en valeur ce patrimoine historique et culturel roulant, 100% marocain.

Vous avez décidé de faire partager votre passion avec le public intéressé, en mettant à contribution Lead Events. Quelles prestations offrez-vous dans ce cadre ?

Lead Events est chargée de gérer la partie événementielle autour des voitures de collection. Cette passion nous a permis d’ouvrir des portes inconnues et de faire la connaissance de personnalités célèbres, comme Monica Bellucci, Alastaire Caldwell (la légende de Mclaren), Dominique Strauss- Kahn, Matt Pokora, Jean Dujardin, Marion Cotillard ou de passer dans certaines émissions prestigieuses de voitures ,comme Turbo sur M6 avec Dominique Chapatte, ou Gregory Galiffi avec Direct Auto sur C8, ou Auto Moto avec Denis Brognard sur TF1 et bien d’autres. Sans nos voitures, nous n’aurions jamais pu accéder à ces célébrités. – Avez-vous eu le feedback souhaité de la part des passionnés des voitures classiques au Maroc ? Il faut savoir que la passion pour la voiture classique est très coûteuse. Notre activité est d’abord là pour sauver ce patrimoine historique, en finançant par nos propres moyens les charges d’entretien. Mais cette passion reste encore très peu connue et se limite encore à quelques irréductibles. Le Covid a également impacté notre activité. Nous avons beaucoup souffert de cette conjoncture. Aujourd’hui, nous comptons sensibiliser les générations futures, en étant présents dans les rallyes et les expositions qui sont organisés à travers tout le royaume et à l’étranger.

Au Maroc, nous avons l’espoir que la passion de la voiture de collection se développe peu à peu, via l’importation de voitures classiques et se propage via les évènements et rallyes organisés par la Fédération marocaine des véhicules anciens et les clubs des villes affiliées.

Pensez-vous que la voiture de collection est suffisamment valorisée au Maroc et que manque-t-il pour la mettre au diapason de ce qui se fait de mieux à l’international ?

C’est une passion très appréciée du grand public, mais elle n’est pas encore valorisée, car malheureusement, elle ne fait pas encore partie de la culture de l’automobile au Maroc. Restaurer une voiture est un réel savoir-faire. Sans cela, la restauration d’un véhicule se soldera par un échec et deviendra un gouffre financier, sans pour autant obtenir un résultat final probant… Aujourd’hui, c’est une passion qui rassemble le collectionneur qui a une Citroën 2Cv et le propriétaire d’une Rolls Royce. C’est une passion fédératrice. À l’étranger, les collectionneurs ont une longueur d’avance, grâce à la disponibilité des pièces de rechange, l’existence de forums de discussions sur Internet, où l’on parle de restauration et de conseils techniques, un argus, des sites web spécialisés en achat et revente, des magazines spécialisés, etc. ce qui est tout à l’inverse au Maroc.

Quels sont vos futurs projets ?

Je suis sur un chantier de restauration d’une Bentley mk6 de 1948. Ce projet me tient très à cœur, car nous l’avions commencé avec mon père, quelques mois avant son décès.

Quels sont les modèles coup de cœur de votre collection ?

La Jaguar Type E coupé de 1962, élue plus belle voiture du monde : puissance, design à la James Bond, sportivité, tout le bouquet est réuni. La Citroën traction avant de 1936 est également une voiture spéciale, car très fun à conduire, avec son levier de vitesses à la verticale. Il s’agit de la première traction avant et elle était réputée pour sa tenue de route, son confort exemplaire et son design très harmonieux, avec des courbes arrondies. La Porsche 930 turbo, qui se résume en une phrase : le coup de pied aux fesses. La Mercedes 300 SL roadster de 1957, qui a une ligne intemporelle et une sportivité hors pair. L’Alfa Roméo Giulia 2000 de 1972, qui fut mon premier projet de restauration…Enfin, la Ford Mustang GT 289 V8 cabriolet 1965, avec son design indémodable, son V8 légendaire et son confort, quand on fait du cruising.

Quels sont vos autres hobbies ?

La musique : je joue 3 instruments différents : guitare, batterie et basse. Blague à part, avoir le sens du rythme est primordial, les moteurs de voitures de collection se réglant à l’oreille. Je pratique également beaucoup de sports, notamment le tennis, le rugby et les sports de combat, qui m’ont appris la persévérance, le challenge et la maîtrise de soi. Ma devise est se faire plaisir et d’être dans le partage avec ceux que j’aime.

Biographie de Salim Bekkari :

1986 : Naissance à Casablanca.

1999 : Participe au championnat du Maroc de karting

2003 : restaure l’Alfa Roméo GTV 2000 Bertone, avec l’aide de deux employés.

2010 : crée son entreprise Lead Events, une société d’événementiel spécialisée dans l’organisation d’événements et dotée d’un service de maintenance dans le domaine des voitures de collection.

2015 : premier rallye du Maroc Classic à bord d’une Porsche 930 turbo de 1975 2017 : 1 re place du Rallye Vintage Maroc, à bord de la Porsche 930 Turbo.

2020 : élu vice-président de la Fédération Marocaine des Véhicules Anciens et création du domaine du rétro à Marrakech

2021 : vainqueur du Grand Prix de Dakhla (en hommage à feu Omar Bekkari) à bord de la Porsche 911 Targa de 1970 2021 : participation au Rallye Mille Maroc en Mercedes 300 SL roadster 1957.

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