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Koenigsegg REGERA La nouvelle reine des hypercars

Koenigsegg a toujours été à l’avant-garde avec ses hypercars développant plus de 1.000 ch et ce avant même Bugatti, mais l’avènement des hybrides de Porsche, McLaren et Ferrari a bouleversé la hiérarchie. Koenigsegg réplique désormais avec la Regera hybride, de 1500 ch.

La megacar Koenigsegg Regera avait été révélée en mars dernier, lors du Salon de Genève. Celle-ci n’a d’autres ambitions que de régner sur le royaume des hypercars. D’ailleurs, son nom Regera (qui signifie « régner » en suédois) est sans équivoque. Esthétiquement, l’Agera affiche une ligne très fluide, imposante, mais sans l’extravagance des Agera ou de la One :1. Mais malgré sa puissance monstrueuse, elle n’est pas pour autant la plus radicale des Koenigsegg.

Elle joue même la carte du luxe et du confort, avec une isolation poussée, des sièges à réglage électrique à mémoire (8 positions), un système d' »infotainment  » avec écran 9 pouces, une connexion wi-fi et 3G, des caméras à l’intérieur et à l’arrière de la voiture, des lumières d’ambiance, des tapis en cuir et un toit amovible pour prendre l’air. Au chapitre mécanique, trois moteurs électriques (2 à l’avant et un accouplé au moteur) fournissent plus de 700 ch et 820 Nm de couple qui viennent renforcer la puissance du moteur thermique, soit le V8 5,0l biturbo habituel de 1.100 ch et 1.280 Nm. En cumulé, la puissance oscille entre 1.750 chevaux et 1.800 ch et 2.200 Nm de couple, pour un poids limité à 1.628 kg pleins faits. Mais ce qui singularise la Regera, c’est sa transmission Koenigsegg Direct Drive inédite à un seul rapport, conçue en interne. Grâce au moteur électrique, le V8 ne peut entrer en jeu à partir de 50 km/h, vitesse suffisante pour qu’il puisse alors se connecter aux roues arrière, par l’intermédiaire d’un coupleur hydraulique. Ce procédé fait l’économie de plusieurs éléments habituels des transmissions classiques, ne pèse pas très lourd et réduit les pertes de puissance.

Ce gain de masse a permis d’installer une batterie lithium ion-phosphate fournie par le croate Rimac (88 kg), sans trop alourdir l’auto. Celle-ci accuse 1.420 kg sur la bascule, à comparer aux 1.675 kg d’une Porsche 918 Spyder. L’idée de se passer de boîte à vitesses et d’utiliser un moteur électrique pour faire partir la voiture n’est pas nouvelle. Les Mitsubishi Outlander PHEV et Honda Accord Hybrid reposent déjà sur ce principe. Il impose simplement de disposer de deux moteurs électriques, dont un capable de fonctionner en générateur et directement relié au moteur thermique, pour pouvoir recharger la batterie. Si le niveau de charge de cette dernière passe sous un seuil critique, il serait en effet impossible de faire démarrer la voiture.

Sur la Koenigsegg Regera, c’est un troisième moteur électrique (synchrone à aimants permanents et flux axial fourni par Yasa comme les deux autres), qui fait office de générateur, en même temps que de booster. Directement lié au vilebrequin du V8, il ne peut participer à la propulsion en mode tout électrique. S’agissant des performances, le 0 à 100 km/h devrait être expédié en 2,7 s et le 0 à 400 km/h en moins de 20s, soit deux fois plus vite que la Bugatti Veyron 16.4 ! Quant aux reprises, elles sont tout simplement phénoménales, comme en atteste les 3,2 secondes nécessaires pour passer de 150 à 250 km/h.

L’autonomie en électrique, elle, est annoncée pour 50 km, ce qui reste nettement supérieur à celle de ses rivales. Il y a lieu de noter enfin que seuls 80 exemplaires sont prévus. Un chiffre qui n’est pas là par hasard, puisque le constructeur suédois l’a choisi car « symbole du principe de domination, de contrôle et de réussite dans la numérologie de Pythagore.

Quant au prix, il devrait dépassera les deux millions d’euros. Un tarif largement au-dessus du million d’euros de la McLaren P1 ou des 1,2 million d’euros de la Ferrari LaFerrari, mais en deçà des 2,5 millions de la FXX K réservée aux circuits. Il reste à signaler que la Koenigsegg Regera ne sera pas livrée avant 2016. Donc, les passionnés nantis pressés n’ont d’autre choix que de prendre leur mal en patience. Au final, cette fascinante Regera présente une personnalité Dr Jekyll et Mr Hyde voulue par Chris von Koenigsegg, le fondateur de la marque. Il s’agit d’une nouvelle démonstration de la supériorité de la marque suédoise dans sa course vers la puissance ultime, reléguant au second plan LaFerrari, Mclaren P1, 918 Spyder, Venom GT, et même les déjà diaboliques Koenigsegg Agera RS et One:1.

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