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Faycal Doukkali

DÉCOUVREZ L’HISTOIRE CAPTIVANTE EN PDF

Fayçal Doukkali ne se définit pas comme un collectionneur mais simplement comme un passionné. D’ailleurs comparativement a beaucoup de collectionneurs, ses moyens restent modestes. Mais cela ne l’a pas empêché de constituer une belle brochette de voitures d’époque et d’apprendre le métier de restauration sur le tas. Son plaisir ne se limite pas à réparer de ses propres mains les voitures qu’il réussit à dénicher, mais se prolonge dans leur conduite. La preuve nous dit-il c’est que certaines me servent de voitures de tous les jours. Ce grand passionné vit sa passion au quotidien et se sent comme un poisson dans l’eau quand l’odeur du cuir patiné embaume l’habitacle pendant que le ronronnement noble d’une mécanique bien huilée flatte ses tympans. Tellement mordu qu’il poursuit sa quête de sensations liées à l’automobile dans les modèles réduits dont il possède une imposante collection.

Comment avez-vous attrapé le virus de la passion pour l’automobile ?

J’ai l’impression que mon rapport aux voitures s’est établi dès le jour de ma naissance. Ce jour là, mon père avait acheté une Citroen DS pour aller nous chercher ma mère et moi à la clinique. Cette voiture qui avait déjà trente ans d’avance sur son époque était d’une beauté et d’une sensualité époustouflantes. Et cette suspension hydropneumatique qui gomme tous les dos d’ânes aujourd’hui encore !! Dés que je commençais à comprendre, je la voyais se soulever quand mon père la démarrait, et je croyais qu’elle allait le faire indéfiniment. Bien entendu , étant gosse, j’ai commencé à réclamer ce modèle en miniature pour jouer. Par la suite , tous les cadeaux que je recevais de la part des membres de ma famille étaient invariablement des petites voitures d’autant plus que je suis l’ainé de mes parents et mes parents les ainés des leurs. Donc , le premier fils et le premier petit fils à l’âge d’or de la miniature automobile !!Dinky toys, Norev, corgi, schucco ,matchbox etc… les fêlés comme moi se reconnaitront !!( rires) Donc, quand on en a dix , puis vingt , puis cinquante, on finit inéluctablement par choper le virus. A l’âge de l’adolescence , on se départit généralement un peu de ses passions de gamin et à ce moment là j’ avais déjà environ 2000 modèles réduits que j’avais accumulés grâce aux cadeaux , aux échanges avec les copains et à mon argent de poche qui y passait quasi invariablement. Une fois sorti de l’adolescence , je les ai cherchées mais en vain. Jusqu’à présent , j’ignore ce que ma mère en a fait, parce qu’elle n’a jamais voulu me le dire. Mais j’imagine le terrible sort qui leur a été réservé. Frustré par cette perte, je décidai de revivre ce plaisir d’enfance en essayant de reconstituer une collection similaire. Du coup j’ai recommencé à partir de 18 ans à me faire des cadeaux , en fonction de mes moyens et de mes déplacements. Le résultat , c’est ce que vous voyez à l’intérieur de ces vitrines sauf que ça a pris trois fois plus de temps et bien plus de moyens.

Parlez-nous de votre première voiture.

Quand j’ai obtenu mon Permis, mes parents m’ont donné une vieille R4 qui était déjà dans la famille. J’étais bien content d’avoir une voiture sans cesser de rêver secrètement à la DS qui a marqué mon enfance et que mon père avait revendue entretemps. Je me mis martel en tête pour en dénicher une et l’offrir à mon père qui avait beaucoup regretté cette voiture d’exception. C’est en 1983 que j’en localisai une dans un garage à Rabat en état de semi épave. Je finis par l’acheter et je voulais lui rendre son lustre d’antan. Pour cela je sillonnai avec plaisir toutes les casses du Maroc ou l’on pouvait encore quelques pièces ou accessoires de voitures anciennes. Les revues techniques spécialisées ainsi que la littérature pléthorique concernant la Citroen DS m’ont permit de connaitre petit à petit ce modèle par cœur. Néanmoins, la restauration de cette auto révolutionnaire n’était pas une sinécure en raison d’un circuit hydraulique extrêmement sophistiqué pour l’époque et digne d’une véritable usine à gaz. Mais quel plaisir , une fois le tout mis en place dans un concert de flux et de reflux synchronisée. Me prenant au jeu, je me suis retrouvé au bout du compte avec pas moins de sept Déesses sur les bras. J’en ai utilisé deux comme banques d’organes, on m’en a volé une, et j’en ai gardé trois que je possède toujours. Ah oui , j’oubliais un épisode !! Chemin faisant, j’ai eu l’idée de chercher , la déesse de mon père , la fameuse de la clinique et je tombai sur un exemplaire qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Elle avait atterri dans ce qui devait être sa dernière demeure n’eut ce été mon grain de folie pour la tirer de là et lui offrir un autre tour de manège. En l’achetant à 2000 dhs en 1987 , je pensais vraiment que c’était « elle ». Immatriculée (Maroc 36 ) tout comme elle mais ce n’était pas elle.

Je crois que la DS n’est pas la seule Citroen pour laquelle vous avez succombé?

Effectivement, je possède un autre modèle de la marque aux chevrons : La traction avant. Je l’ai eu à travers un échange avec mon grand ami Omar Bekkari .Comme il avait deux tractions avant, il s’est résolu à m’en troquer une contre ure Triumph TR4. A dire vrai, je rêvais de cette voiture qui est une voiture culte de la production Française et la voiture la plus collectionnée au monde. Elle était en piteux état mais roulante. J’ai du la restaurer depuis le châssis avec l’aide d’un tôlier pour la cosmétique que je ne maitrise pas. Pour le reste, pièces et accessoires ont été ramenés de France non sans peine. Aujourd’hui , je n’ai plus tellement la patience ni vraiment le temps pour de telles épopées.

Est-ce que votre budget limité vous a contraint à choisir certains modèles plutôt que d’autres ?

Certainement ! sauf pour la DS, car c’est par elle que j’aurais commencé même si j’avais gagné au loto. Compte tenu de mes moyens limités, j’étais à l’affut de toute opportunité d’achat pas cher. C’est quasiment le cas de toutes les voitures dont j’ai fait l’acquisition au fil du temps. En prenant l’exemple de la Triumph TR4, elle faisait partie d’un lot de sept voitures dénichées par un copain dans la région de Benslimane. On était une bande de mordus à se les partager en se les disputant et à se disputer en les partageant(rires). Pour ma part , j’ai pris la Triumph TR4 et je me suis associé avec un des copains dans une TR3 faute d’argent pour me la payer tout seul. En fin de compte, je n’ai gardé que la TR4 qui a fait plus tard l’objet de l’échange contre la Citroen traction avant. J’ai également un autre cabriolet Triumph de 1966 trouvé à Casablanca fond d’un garage poussiéreux. J’ai du le négocier dur celui là. J’ai fait d’innombrables déplacements à Casa car son propriétaire était un dur à cuire, mais j’y tenais absolument car je me voyais déjà l’offrir à ma première fille Dyna qui venait de naitre, pour le jour ou elle passerait son bac . Et c’est pour bientôt, elle est en terminale. Pour l’anecdote, j’ai tenu à orthographier le prénom de ma fille avec un « y » en référence à une très jolie voiture : la Dyna Panhard. C’est grave docteur ?(rires) Ce Cabriolet a été relativement bien restauré mais son état s’est quelque peu dégradé avec le temps faute d’endroit approprié pour abriter mes voitures d’autant plus que je n’ai pas de maison à moi. Je squatte un peu le garage de mes parents , de mes grands parents et d’un ami qui a le même virus. Certaines de mes voitures ne sont même pas abritées. Mon autre anglaise est une Jaguar MKII de 1961 achetée à un gentleman Kamil Kolti, il y a quelques années. Ce dernier a participé à son volant à plusieurs éditions du célèbre rallye classic .Lorsqu’il a décidé de la vendre parce qu’il avait acheté une Porsche, je me portai candidat bien que désargenté. J’ai négocié pudiquement, car c’est toujours la même histoire quand on n’a pas les moyens de ses ambitions. Mais en gentleman qu’il est Kamil me l’a cédée à la moitié du prix que lui avait couté sa restauration et m’ a en plus fait des facilités de paiement. Comme la voiture était en bon état, je ne l’ai pas encore touchée et je roule avec de temps à autre sans problème. Je possède aussi une vieille volkswagen coccinelle de 1953 avec une belle immatriculation (Maroc 23)et une Renault 4CV de 1954.Ces deux populaires ont un capital sympathie énorme en plus j’ai aussi une petite histoire avec ces deux voitures. Elles étaient garées toutes deux dans le garage de mes grands parents, il y a de cela quelques années et un jour de fête , toute la famille s’est retrouvée réunie chez ma grand mère pour le weekend .Inutile de vous dire qu’il y a eu un véritable embouteillage dans le garage que j’occupait en partie. J’ai eu vent de quelques remarques désobligeantes concernant l’espace que mes carrioles occupaient soi disant inutilement. Vexé , je vendis les deux voitures précipitamment et le regrettai amèrement quelques jours après. J’ai fini par les racheter quelques années après. Nostalgie quand tu nous tiens ! Pour le reste de mon parc , il est constitué de quatre Mercedes . la série de Mercedes a commencé quand j’ai demandé à mon ami Omar Bekkari de m’aider à trouver un modèle de la marque de l’étoile à un prix abordable. Il m’a indiqué quelqu’un à Tanger qui voudrait éventuellement céder une pagode 280 SL rouge de 1969. Certes ce n’était pas ma préférée mais c’est un modèle qu’on ne peut pas ne pas aimer. Il m’a même accompagné chez le vendeur et a profité de sa présence dans la ville du détroit pour acheter une épave de porsche 956 cabriolet qui se trouvait sur le toit d’un immeuble. C’est à peine croyable, je ne sais pas comment il a pu faire, mais je crois qu’en tant que pilote de ligne, il a du la voir un jour qu’il atterrissait sur Tanger (rires) Cette voiture m’a causé pas mal de soucis, ses pièces étant introuvables et hors de prix. Mais j’ai quand même réussi a la mettre sur pied. Ma deuxième mercedes est aussi une 280 SL pagode couleur ivoire de 1969 en excellent état, et je dois son acquisition à Bekkari également. Merci Omar. Les deux autres, un coupé 250 C de 1969 et un cabriolet 280 SL de 1980 sont pratiquement mes voitures de tous les jours en alternance. Elles sont d’une fiabilité sans faille.

L’ancienne immatriculation compte t’ elle particulièrement a vos yeux ?

L’ancienne immatriculation compte énormément aux yeux de tous les possesseurs de véhicules d’époque. Elle préserve l’authenticité du véhicule et sa cote d’amour. D’ailleurs ,sous d’autre cieux, comme en France pour ne citer que ce pays, les services concernés ont bien compris que malgré le passage à un nouveau système d’immatriculation, il fallait un trouver un moyen pour que les mamies gardent leurs immatriculations d’origine. Chez nous, malheureusement, l’exception n’est même pas envisagée, et la réglementation oblige à changer les plaques. Imaginez un peu des voitures d’un demi siècle , voire plus avec des matricules d’aujourd’hui !! c’est comme voir une grand mère en minijupe . je trouve ça totalement incongru. La voiture perd ainsi son authenticité d’une part et sa traçabilité chronologique et géographique d’autre part. Une aberration en somme !

Comment avez-vous fait pour dénicher vos voitures?

Comme je l’ai dit précédemment , il n’y a pas de recettes, mais lorsqu’on a commencé à s’intéresser aux vieilles voitures, on croise des gens qui ont la même passion et on apprend à flairer les vieilleries. Pour ma part , je suis arrivé tardivement dans ce microcosme. Quand j’ai attrapé les virus, ceux qui avant moi ont fait la couverture de votre magazine, avaient déjà tout raflé(rires) …,du moins tout ce qu’il y avait de vraiment intéressant, et j’ai du me contenter des miettes. Vous savez, les passionnés ont tous un petit grain de folie. Et pour tenter de dénicher des épaves, on a tous écumé les fermes , les garages souterrains fait demi tour à chaque fois qu’on pense avoir aperçu une forme bizarre qui pourrait être une carrosserie. En ce qui me concerne, j’y ai passé un temps fou et j’ y ai englouti toutes mes économies. Parfois j’ai quelques regrets, car je ratait volontairement des opportunités d’affaires. Lorsqu’il fallait choisir entre l’achat d’une voiture et l’achat d’un terrain en périphérie par exemple, j’optais tout naturellement pour la première option. Sauf que la valeur du terrain s’est entretemps multipliée par vingt pendant que celle des voitures a peu bougé. Pour traduire ma vision des choses , je citerai bien Jean Rostand qui a dit » Les passions font vivre et la sagesse fait durer » Pour revenir à ta question, il est très difficile de dénicher quelque chose dans notre pays. Et ceci pour une raison simple : Une partie des voitures , les plus belles et les plus intéressantes ont été réexportées, les autres ont fini agglomérées et vendues au kilo. Aujourd’hui il n’y a plus rien à dénicher ou si peu

Comment arrivez vous à vous procurer des pièces de rechange ?

Chez nous bien qu’on se réclame conservateurs, on ne conserve malheureusement pas grand-chose et encore moins des pièces de rechange pour les anciennes.( rires) A l’étranger par contre , on trouve ce qu’on veut en termes de pièces de rechange. Il y a de nombreux salons , les bourse d’échanges des foires dédiées, des clubs , des forums internet etc… Il m’est souvent arrivé de ramener quelques accessoires pour mes voitures lors de déplacements. L’échange de pièces avec les copains est aussi d’une grande utilité. Lorsque je tombe dans une cache sur une pièces, même si elle ne me sert pas, je l’achète quand même parce qu’elle pourrait servir de monnaie d’échange. Et les copains font tous pareil

Vous êtes entrain de me dire que ce n’est pas évident de posséder ce type de véhicules au Maroc ?

Quitte à paraitre excessif, je vous dirait que ce n’est pas évident du tout. Il n’ ya aucune disposition pour faciliter cela. Le premier obstacle est sans conteste , l’absence de formules d’assurance adaptés à ces véhicules. Il faut les assurer au prix fort pour les utiliser de temps à autres. En France par exemple les tarifs sont dégressifs et a partir de la troisième voiture , la prime devient dérisoire de l’ordre de dix ou quinze Euros. Par ailleurs, nous avons eu par le passé à affronter le problème de la vignette. Dans le monde entier , les voitures de plus de 25 ans sont exonères de la vignette, cela va dans le sens de la préservation d’un patrimoine, en plus du fait qu’après avoir payé pendant 25 ans , il faut voir l’exonération comme une retraite surtout que ces voitures ne roulent qu’occasionnellement. Les assujettir à une quelconque taxe reviendrait à les condamner arbitrairement à une mort certaine et ce serait dommage. Il y a aussi le problème des plaques d’immatriculations dont j’ai parlé tout a l heure et pour lequel il serait judicieux à l’instar de ce qui se passe ailleurs de réfléchir à un système de dérogation.

Ah oui ! J’oubliais une autre obstacle et non des moindres/ : Aujourd’hui, quand vous achetez une voiture, vous avez un mois pour déposer votre dossier auprès des mines après avoir passé une visite technique. Or si vous achetez une ancienne qui a besoin d’une restauration totale qui peut prendre 2 à 3 ans avant d’être éligible, comment faites vous ?

Nous avons essayé maintes et maintes fois de nous organiser pour faire entendre nos doléances mais en l’absence d’interlocuteurs nous laissions tomber. Pour le reste : mécaniciens, tôliers valables, garages spécialisés, pièces de rechange, pneus, inutile de vous rappeler que c’est le vide sidéral

N’avons-nous pas des orfèvres marocains en la matière, tels qu’un certain Omar alias Jaguar ?

Oui Omar jaguar bien sur. !! Une relique ! Je le connais très bien pour l’avoir côtoyé et vu plusieurs fois chez Bekkari. Justement, une fois j’ai eu un problème avec ma jaguar et personne n’est arrivé à me le solutionner. J’ai moi- même passé des heures à tout vérifier sans arriver à redémarrer. J’ai fait appel à Omar Jaguar qui est a la retraite depuis longtemps .Il a découvert que le problème venait d’un durit d’air qui n’était plus a sa place et quand cette durit n’est pas fixée, la voiture ne démarre pas. Il lui a fallu Dix minutes. C’est quelqu’un qui possède le métier mais qui n’a pas de relève.

Etes- vous satisfait de l’état actuel de vos voitures ?

On n’est jamais totalement satisfait et la perfection n’est pas de ce monde. Je dois être l’un des moins perfectionnistes du groupe bien qu’il y ait pire que moi. Le seul qui s’approche de la perfection dans la restauration de ses voitures reste Hervé Arnon. Le seul à pouvoir rester dix ans à travailler sur une bagnole à qui il manquerait une radio d’origine. Mais lui il vit sa passion différemment, il ne roule pas avec ses voitures de peur de les abimer. En ce qui me concerne la première chose que j’ai hâte de faire est de rouler avec. Mon plaisir est dans l’usage et la restauration n’est qu’un moyen d’atteindre cet objectif. J’aime rouler autant que possible dans mes voitures et écouter le ronronnement de ces vieilles mécaniques. Mes voitures sont loin d’être en parfait état et je ne me considère pas comme un collectionneur, parce que ce qui m’anime, ce n’est pas l’accumulation. Je ne fais qu’assouvir une passion . En revanche je collectionne les miniatures automobiles , mais à ma maniérer encore une fois.

Que représentent pour vous vos miniatures ?

Une fierté de gosse de 46 ans qui a pris forme à partir d’un rêve d’enfant. Aujourd’hui encore , toutes les occasions sont bonnes pour m’isoler de temps à autre dans la pièces ou sont exposées toutes mes miniatures. Les ranger, les déplacer, les compter m’apporte de la sérénité. Les miniatures sont fragiles et ont besoin d’un entretien que je ne fais pas !C’est la raison pour laquelle je vous ai dit que je les collectionnait à ma manière. Les vrais collectionneurs les laissent dans leurs boites d’origine pour qu’il gardent leur valeur marchande. Ce n’est pas le cas pour moi, car j’ai envie de les toucher , de les manipuler et cela m’est égal si elles perdent de leur valeur. J’ai également assemblé de nombreuses maquettes d’automobiles mais je le fais de moins en moins, cette exercice requérant beaucoup de minutie et une excellente vue et toutes deux s’amenuisent avec l’âge. A l’étranger, les miniatures , c’est tout un monde, et il y a une activité gigantesque autour de ce hobby .On n’imagine même pas a quel point ! Au salon retromobile à Paris à titre d’exemple, il y a autant de stands pour les miniatures que pour les grandes voitures. L’échange entre collectionneurs est monnaie courante et il m’arrive moi-même de le faire quand j’ai des doublons.

Et le Rallye classic ?

Je vous mentirai si je vous disais que ce n’est pas un rêve. D’ailleurs , j’assiste à tous les départs et de nombreux amis Marocains y participent. La plupart du temps , ils sont sponsorisés car le ticket d’entrée est assez prohibitif. Pour moi en tous cas. Si je trouve un sponsor je n’hésiterai pas une seconde. Les participants passent une semaine magique à travers de nombreux sites paradisiaques dont regorge notre beau pays. Si j’ai l’occasion d’y participer , je n’aimerai le faire qu’en tant que pilote, c’est plus grisant. Par ailleurs je suis un fan de rallye et j’aime moins la Formule 1 car les voitures de formule1 ne me plaisent pas visuellement. Je suis aussi un amoureux des motos.

Vous faites aussi de la moto ?

Des qu’il commence à faire chaud, je circule en moto. J’ai eu ma première moto à l’âge de 11ans, une Peugeot 103 que je n’ai gardée qu’un mois tellement elle était laide, puis une Honda minitrail dont je possède encore 3 exemplaires a coté d’une Dominator 650 avec laquelle j’ai sillonné le Maroc , une Honda 1500 et un solex de 1950. Mes proches m’ont toujours dit que j’étais un peu décalé ; J’aurais attendu 46 ans pour commencer à leur donner raison.

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