Baptisée H2 Speed, le «H2» est le symbole chimique de l’hydrogène gazeux ou dihydrogène. Pininfarina a ajouté le suffixe « Speed » pour désigner que ce véhicule de 1.420 kg est destiné exclusivement à l’usage sur piste.
Esthétiquement, le concept se distingue notamment par son aile de requin reliant le cockpit à l’aileron arrière, inspirée par les prototypes d’endurance. La peinture blanche à parements rouge et jaune fluo est un hommage appuyé à la Pinifarina 312 F1 Sigma de 1969.
Au final, l’ensemble est élégant et ne manque pas d’originalité. Sous le capot, point de moteur thermique classique. C’est la technologie de l’hydrogène provenant de la firme de GreenGT, bien connue pour son expertise dans les véhicules de performance respectueux de l’environnement, qui officie.
Le bolide s’équipe donc de deux moteurs électriques d’une puissance combinée de 503 chevaux, qui alimentent directement les roues arrière. C’est une pile à combustible hydrogène qui permet d’alimenter la motorisation électrique en énergie et la H2 Speed ne rejette que de l’eau à son pot d’échappement.
L’hydrogène est stocké dans trois réservoirs. Deux d’entre eux sont situés sur le côté (ce sont les parties peintes en noir). Le dernier est situé en position transversale, derrière le conducteur.
Côté performances, la H2 Speed Concept avale le 0 à 100 km/h en 3,4 secondes, pour une vitesse maximale de 300 km/h. Ici, point de boîte à vitesses, mais un logiciel chargé de moduler le couple et ainsi, maximiser l’accélération.
Au final, le concept H2 Speed préfigure un supercar écolo, que Pinifarina compte produire à une dizaine d’exemplaires, à l’attention de clients très fortunés, souhaitant l’exploiter sur circuit.