Mis à part les Valkyrie et Vulcan, l’Aston Martin DBS Superleggera est le fleuron de la marque
de Gaydon. Ce cocktail de design, de performance et de style peut se vanter d’être l’Aston
Martin la plus spectaculaire de ces dernières années, mais le constructeur anglais a l’habitude de
nous surprendre et l’a encore une fois fait avec la version cabriolet de ce supercar, développée
avec l’aide du studio italien Carrozzeria Touring Superleggera.
Il faut dire que la seule possibilité d’améliorer encore ce modèle était de le décapsuler, en incorporant
une capote en toile qui, une fois pliée, vous permet de profiter sans aucune barrière du timbre
magnifique du moteur V12 biturbo 5,2 litres. Situé en position avant, comme dans le coupé, ce bloc
continue de développer 725 ch et 900 Nm de couple, transférés au bitume via une boîte automatique à
huit rapports signée ZF. Grâce à cela, les performances sont de premier ordre : le 0 à 100 km/h expédié
en 3,6 secondes et le 0 à 160 km/h en 6,7 secondes. Quant à la vitesse de pointe, elle culmine à 340
km/h.
Avec ces caractéristiques, la version décapsulée n’a rien à envier au coupé. Il est vrai que les renforts
du châssis et du mécanisme de capote ont augmenté son poids d’un peu plus de 90 kg, soit plus de 1,9
tonne, mais le travail effectué sur le plan aérodynamique a permis que ses performances soient
similaires à celles du coupé. Il faut dire également que la firme de Gaydon a eu recours à la fibre de
carbone et à l’aluminium pour contenir le poids au maximum.
La capote en toile est faite de huit couches, pour améliorer l’isolation acoustique, bien qu’Aston Martin
assure que l’idéal est de circuler avec le toit plié afin de profiter du fabuleux son du V12. Bien sûr, la
manœuvre est à commande électrique et il faut 14 secondes pour capsuler et 16 secondes pour
décapsuler.
Comme pour les autres modèles de la marque, le département Q by Aston Martin permettra aux clients
de faire presque n’importe quelle demande de personnalisation, pour choisir entre différentes couleurs
pour la capote et l’extérieur, tandis que le catalogue de jantes en alliage offre différents designs et
l’intérieur pourra être habillé avec différentes combinaisons de cuir et d’alcantara. Dans ce cadre, la
palette de couleurs de carrosserie de la DBS Superleggera Volante comprend huit teintes, dont le
rouge bordeaux, le bleu atlantique et le gris Titan. Il y a aussi une infinité de détails en fibre de
carbone, en particulier le cadre du pare-brise, qui est fait de ce matériau léger et résistant (pour la
première fois dans une Aston Martin).
Logiquement, à l’intérieur, le luxe atteint des sommets, comme en atteste le rembourrage en cuir
intégral des sièges sport, en passant par le volant en cuir, les éléments en alcantara, les logos DBS
brodés, l’écran 8 pouces avec navigateur et caméra de recul, les garnitures chromées noir brillant ou
foncé, l’accès sans clé, l’audio Bang & Olufsen, la climatisation automatique, etc….
Du côté de la tenue de route, il sied de noter que la suspension de ce modèle dispose de triangles
doubles sur l’essieu avant et multibras à l’arrière, avec ressorts conventionnels, amortisseurs adaptatifs
(ADS ou Adaptive Damping System) et barres stabilisatrices. Les jantes sont de 21 pouces, à dix
branches doubles et s’adaptent aux pneus Pirelli P Zero 265/35 et 305/30. Quant aux disques de frein,
ils sont en carbone-céramique et ventilés, avec un diamètre de 410 mm à l’avant et 360 mm à l’arrière.
Comme les autres modèles, la Superleggera Volante bénéficie d’un mode de conduite GT, qui mise sur
le confort, et des modes Sport et Sport Plus pour libérer le plein potentiel du V12 et augmenter le son
de l’échappement.
Enfin, comme il ne pourrait pas en être autrement, tout cela ne sera pas bon marché et quiconque veut
profiter de la DBS Superleggera en plein air devra s’acquitter la somme rondelette de 295.500 euros.