Dans le monde des supercars, il est de coutume qu’après le lancement du Coupé, le Spider lui emboîte le pas. Tradition tout naturellement respectée par McLaren, qui enlève le haut à son Coupé radical 675LT.
Alors que des spyshots circulaient sur les sites spécialisés avant la présentation, le Spider britannique a été officiellement dévoilé pour le plus grand bonheur du public et de sa future clientèle, qui devra faire vite pour pouvoir prétendre à l’un des 500 exemplaires annoncés.Le Spider, qui en impose à travers des lignes taillées, impressionne surtout par ses performances. Des chiffres qui, à leur simple lecture,vous donnent la chair de poule.
McLaren semble, à chaque fois, repousser les limites,pour offrir à sa clientèle des modèles plus puissants,plus sportifs, plus agressifs et qui défient toute logique. En si bonne voie, le constructeur britannique ne semble pas près de s’arrêter. La dernière version à faire parler d’elle, est bien évidemment la 675LT Spider.Restant fidèle aux lignes du Coupé, le Spider les réinterprète, pour mieux les adapter à son identité.Son regard, unique, est toujours aussi agressif,annonçant d’emblée ses intentions. Le capot bien marqué, avec un centre plongeant, donne naissance à des flancs avant proéminents, mais harmonisés avec le reste de la silhouette. Situé au-dessous du pare-chocs avant, le proéminent splitter avant en fibre de carbone canalise l’air plus efficacement.
De profil,son aérodynamisme prend toute son ampleur et se distingue dans la catégorie des super cars. Optant pour le même toit rigide escamotable que le 650S, il est aussi impressionnant avec ou sans. Il peut être ouvert jusqu’à 30 km/h, une ligne marquant chacun des sièges, lui conférant l’agressivité et la sportivité qu’il revendique. L’arrière est à l’image du reste,imposant, sportif et agressif, entre le becquet, les sorties d’échappement et les feux à la fois simples et élégants.
Tout comme le Coupé, l’habitacle du Spider 675LT,construit autour du pilote ne fait que confirmer davantage la vocation de ce véhicule. Les deux sièges baquets avec coque en fibre de carbone ultralégère,revêtus d’alcantara, ont été empruntés à la McLaren P1,garantissent un confort et un support inégalés, sans ajouter de poids, bien au contraire, puisque le Spider a même perdu 100 kg par rapport au 65S Spider et 40 kg par rapport au 675LT Coupé. Pensant au conducteur,les équipes de McLaren lui offrent en même temps un toit à l’isolation irréprochable, mais en même temps la possibilité de profiter des rugissements du V8, grâce à une lunette arrière qui s’ouvre indépendamment.Mais bien évidemment, c’est la partie technique du Spider qui impressionne le plus. En effet, alors que le 650S paraissait déjà se rapprocher de la perfection,le 675LT s’en rapproche davantage. Il a eu droit à des voies élargies, des suspensions affermies, un appui aérodynamique renforcé et des pneus spécifiques,à savoir les Pirelli Trofeo-R.
Tout comme le Coupé, il est propulsé par le V8 3.8 litres, qui développe 675 ch et un couple de 700 Nm. Son moteur bi-turbo et sa boîte robotisée à double embrayage et à 7 rapports, lui permettent d’expulser le 0 à 100 km/h en 2.9s, le 0 à200 km/h en 8.1s et d’atteindre une vitesse de pointe de 326 km/h.Ces caractéristiques feront que les 500 exemplaires prévus s’envoleront en un claquement de doigts,comme cela a été le cas pour le Coupé. Grâce au 675LTSpider, McLaren prouve une nouvelle fois qu’il cherche à offrir à sa clientèle une expérience de circuit adaptée à leur quotidien dans un milieu urbain.