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Audi R8 V10 Plus Cure aux anabolisants

L’ancienne Audi R8 était déjà une sportive accomplie, mais la nouvelle dans sa version la plus méchante, la V10 Plus, fait reculer davantage les limites de la performance et de l’efficacité, au point de titiller les meilleurs supercars du moment. Dans la foulée, la sportive aux anneaux se repoudre le nez, histoire de s’inscrire dans le sillage de la nouvelle identité stylistique de la marque.

Première supersportive de la marque aux anneaux, l’Audi R8 a été lancée officiellement en 2006. Son succès inattendu a poussé Audi à la mettre à toutes les sauces. Ainsi, après la version mue par un moteur V8, d’autres déclinaisons plus puissantes ont suivi, notamment la R8 V10 en 2009, une version de course (R8 LMS) la même année, puis une version découvrable (R8 Spyder), en 2010. Sa remplaçante vient d’être présentée au public, lors du dernier Salon de Genève 2015. Cette nouvelle gamme est chapeautée par la R8 V10 Plus, qui affiche la puissance la plus élevée de l’histoire de la marque.

Esthétiquement, la nouvelle mouture garde la silhouette générale de sa devancière, tout en cédant aux sirènes de la nouvelle identité stylistique de la marque. Ainsi, à l’instar du nouveau TT, elle adopte des lignes un peu plus aiguisées, notamment en ce qui concerne les optiques et la calandre. Les phares à LED à éclairage laser, complétés par des clignotants dynamiques de série, sont du même dessin à l’avant et à l’arrière, mais en sens inversé. Sous les feux, deux ailettes au niveau des prises d’air confirment les traits sportifs de la l’allemande. Il est à noter par ailleurs les poignées de portes, dissimulées dans le creux du flanc, au bénéfice de l’esthétique. La R8 V10 Plus se distingue enfin par son aileron arrière spécifique.

À l’intérieur, l’Audi R8 évolue nettement, tout en gardant l’esprit de sa devancière. La finition est impeccable, comme il se doit. Il y a lieu dsignaler que le nouvel opus bascule dans le tout numérique, comme en attestent les écrans du tableau de bord. Les commandes de contrôle les plus importantes sont regroupées sur le volant. Il y a lieu de remarquer certains détails fantaisistes, comme le bouton de démarrage situé sur le volant, comme sur une Ferrari 488 GTB. Sur ce dernier, on retrouve aussi les boutons du choix du mode (Individuel, Sport, Normal…), de l’ouverture des valves d’échappement et, en bonus, une sorte de manettino orné d’un drapeau pour, comme chez Ferrari, paramétrer l’antipatinage et l’antidérapage ESP selon trois réglages (Neige, Mouillé ou Sec). Comme sur le nouveau Audi TT, l’a R8 est équipée d’un grand écran remplaçant les compteurs et manomètres, des commandes de climatisation intégrées, ainsi que du système de navigation MMI Plus et MMI touch. Mais la grande originalité du cockpit est incontestablement les trois commandes suspendues. Les sièges baquets sont toujours de la partie, alors que la voiture bénéficie maintenant d’un système permettant de choisir le type de conduite souhaité.

Et pour une fois, une sportive de cette trempe ne néglige pas les aspects pratiques. On trouve ainsi de vastes vide-poches dans les contre-portes, un rangement fermé situé sous les commandes de climatisation, un autre sous l’accoudoir et une boîte à gants réellement logeable.

Sous le capot, on retrouve le V10 5.2L directement repris de la cousine italienne Lamborghini Huracan, délivrant pas moins de 610 chevaux et 560 Nm de couple. C’est 40 ch de plus que la plus puissante des R8 actuelles, la R8 LMX et ses 570 chevaux. En termes de performances, la V10 Plus affiche un 0 à 100 km/h en 3,2 secondes, 0 à 200 km/h en 9,9 secondes et une pointe à 330 km/h. Ces performances sont favorisées par le gain de poids. En effet, sur la balance, Audi annonce 1.450 kilos à sec pour la R8 V10 Plus, soit une perte significative de poids par rapport à la précédente génération et seulement 28 kilos de plus que la Huracan. La rigidité structurelle serait en hausse de 40%. Côté consommations enfin, le V10, en dépit d’un système de désactivation des cylindres, ne se montre pas particulièrement frugal : 12,4 l/100 km et 289 g/ km.

Côté tenue de route, il sied de signaler que la R8 V10 Plus est basée sur la plateforme de la spectaculaire Lamborghini Huracan, avec son châssis mêlant aluminium et fibre de carbone. La transmission à quatre roues motrices est de mise, comme l’indique la présence du blason Quattro. Audi promet des réglages plus évolués. Le système est ainsi capable de transmettre la totalité du couple au train le plus adhérent, lorsque les conditions deviennent précaires. Comme le veut la tendance chez Audi, l’auto sera entièrement paramétrable, en ce qui concerne le groupe motopropulseur et la suspension, si l’option Magnetic Ride est choisie ou encore la direction à démultiplication variable.

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