Pour introduire sa nouvelle appellation, Mercedes a profité du restylage de la SLK, pour lui changer aussi bien quelques aspects esthétiques, ses motorisations, mais également son nom. En effet, la SLK disparaît et laisse place désormais à la SLC.Lancé en 1996 et cumulant un total de 670.000 unités vendues durant sa carrière, le coupé-cabriolet entame un nouveau chapitre de son histoire. Plus qu’un changement de lettre, il revendique désormais sa relation avec la gamme Classe C.
Chez les constructeurs allemands, pas de trêve. Même quand il ne s’agit pas de nouveaux modèles, il y a toujours un moyen de faire l’actualité. C’est effectivement le cas de Mercedes et de sa SLC. Profitant du restylage de la SLK, les équipes allemandes lui ont également changé de nom. Une nouvelle appellation, respectant donc la politique de la marque et qui rattache le coupé-cabriolet à la Classe C. Lancé il y a 20 ans et une dernière génération dévoilée en 2011, il était temps pour le roadster de se refaire une beauté, un coup de bistouri et une nouvelle identité, pour que l’étoile continue de briller.
Ceux qui sont familiers avec le SLK, ne verront pas de rupture, mais plutôt une évolution. À l’avant, la Mercedes SLC a eu droit à un bouclier plus agressif et s’inspirant donc de la Classe C, elle lui a emprunté ses nouveaux phares, qui intègrent des feux de jour à LED. Si la calandre n’a pas subi de changements majeurs, elle a bénéficié d’une petite mise à jour, lui conférant une modernité et une sportivité incontestables. L’étoile au milieu a également eu droit à sa petite touche. Toujours aussi dynamique, de profil, elle se veut aussi élégante que sportive. À l’arrière également, l’élégance prime et les anciens feux de la SLK ont laissé place à de nouveaux, tout logiquement inspirés de la Classe C. Le becquet et le troisième feu qui lui a été intégré, lui assurent une signature unique et qui est loin de nous laisser indifférents.
À l’intérieur, la SLC a su garder le meilleur de son ancêtre et le remettre au goût du jour. Dès l’ouverture de la portière, ou avant même de le faire, grâce au toit escamotable, le dessin de la planche de bord impressionne par son minimalisme, sa modernité et sa sportivité. On a là une ligne sobre, accueillant les fameux aérateurs ronds, empruntés aux modèles les plus sportifs de la marque et un écran de 7’’, qui se glisse discrètement au milieu et qui donne accès à un système multimédia revu par Mercedes et qui inclut une nouvelle cartographie ou encore des services connectés, à l’instar d’applications mobiles, Internet ou l’appel d’urgence eCall. Le conducteur a droit à un nouvel ordinateur de bord, avec une visibilité améliorée entre les deux compteurs. La console centrale est toujours aussi moderne et intègre un nouveau levier de vitesses, qui reste dans les tons gris et noirs qui dominent. Avec un volant multifonctions sport à trois branches redessiné et confortablement installé dans son siège en cuir, avec des combinaisons de couleurs toujours aussi élégantes, la Mercedes SLC séduit autant par sa beauté intérieure qu’extérieure.
Destiné à un public varié, le roadster allemand offre une gamme de moteurs répondant à tous les besoins et toutes les envies. Si un seul diesel figure sur la liste, à savoir la SLC 250d avec son 2.2 litres qui développe 204 ch pour un couple de 500 Nm, l’offre en essence est plus étoffée. En entrée de gamme, la SLC 180 est animée par un moteur 1.6 litre de 156 ch et 250 Nm, couplé à une boîte manuelle à 6 rapports et la SLC 200, elle, compte sur un 2.0 litres dont le nombre de canassons s’élève à 184 ch. Pour plus de puissances, les clients opteront la SLC 300 avec son moteur de 2.0 litres développant 245 ch et un couple de 370 Nm. Dotée de la boîte automatique 9G-Tronic, elle atteint les 100 km/h en 5,8 s. Pour ceux qui trouveraient l’offre des 4-cylindres peu convaincantes, Mercedes a également prévu de lancer la SLC 43. Grâce à AMG Sport, elle accueille sous son capot un V6 3.0 biturbo qui a déjà fait ses preuves sur la C450 AMG et qui compte sur une cavalerie de 367 ch. Bien évidemment, cette version se distingue par des jantes spécifiques, des étriers de freins rouges, des suspensions sport ou encore le mode AMG Sport.
Alors que le carnet de commande sera ouvert dès ce mois de janvier, c’est au Salon de Genève, en mars, que la Mercedes SLC se présentera officiellement au public. Un nouveau nom pour marquer une transition et une évolution en douceur, pour le roadster allemand.
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