Fort d’une expérience à succès aux commandes de la Scuderia Ferrari, Jean Todt a décidé de relever un énième défi de taille en Formule 1 en prenant les rênes d’Alpine. Dans le cadre d’une nomination orchestrée au plus haut lieu de l’Etat français, l’ancien président de la FIA aura pour mission de replacer l’écurie d’Enstone sur la voie d’un sacre mondial à l’horizon 2026.
Dans cette exercice, Jen Todt n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a requinqué la Scuderia alors qu’elle était à la dérive dans les années 80. Sous son impulsion, l’écurie de Maranello a retrouvé un rouge éclatant à partir de la fin des années 1990, donnant lieu à une série de six titres chez les constructeurs (1999-2004) et cinq chez les pilotes à l’initiative de Michael Schumacher (2000-2004).
Mettre fin à deux décennies de disette, c’est exactement ce que rêverait d’accomplir l’écurie d’Enstone. Désormais baptisée Alpine, elle avait atteint le firmament en F1 sous l’appellation Renault, en 2005 et 2006, en signant deux doubles titres pilotes/constructeurs avec Fernando Alonso.